Le "Discours de réception à l'Académie française" de Maurice Barrès, prononcé le 17 janvier 1907, est une allocution marquante de l'auteur lors de son admission à cette illustre institution. Dans son discours, Barrès exprime sa gratitude et son honneur d'être accueilli parmi les grands esprits de la littérature française. Il rend hommage à son prédécesseur au fauteuil 13, le poète Sully Prudhomme, louant son oeuvre et son influence sur la poésie française. Barrès aborde ensuite ses propres convictions littéraires et philosophiques, affirmant l'importance de la tradition et des racines culturelles dans la formation de l'identité nationale. Il met en avant le rôle de l'écrivain comme gardien de l'âme nationale, soulignant que la littérature doit refléter les valeurs et l'histoire d'un peuple. Il défend une vision de la littérature comme outil de transmission des héritages culturels et de renforcement du lien social. Le discours de Barrès se distingue par son éloquence et sa profondeur, caractéristique de son style d'écriture. Il y exprime une vision du monde où l'individu est profondément lié à sa terre et à son passé, une thématique récurrente dans ses oeuvres. En conclusion, Barrès remercie les membres de l'Académie pour leur confiance et s'engage à poursuivre son oeuvre littéraire avec un sens renouvelé de responsabilité et de devoir envers la culture française. Ce discours de réception est une synthèse des idées de Barrès sur la littérature et la nation, reflétant son engagement passionné pour la défense de l'identité culturelle française.