Depuis les débuts de la criminalité organisée, la traite des êtres humains s'est adaptée aux méthodes actuelles d'interception et de poursuite en matière de droit pénal, ce qui en fait l'une des activités les plus graves relevant de la criminalité organisée. En fait, au fil des décennies, diverses régions du monde, en particulier celles qui sont moins développées ou qui traversent des périodes de crise, sont devenues la proie de trafiquants d'êtres humains qui exploitent la vulnérabilité de leurs victimes pour les faire entrer dans le réseau de la traite des êtres humains. Les divers moyens utilisés par les trafiquants ainsi que l'objectif de la traite, sans exclure le fait que les êtres humains sont intimement utilisés par ces trafiquants pour générer des profits illicites, sont autant d'éléments qui rendent la traite des êtres humains si méprisable. En outre, la mondialisation et le développement en cours dans le monde entier, ainsi que les méthodes de communication modernes et la liberté de mouvement, ont grandement contribué à la facilitation et à l'augmentation éventuelle des activités de traite des êtres humains, ce qui a finalement tiré la sonnette d'alarme dans le monde entier pour que des méthodes adéquates soient prises afin d'endiguer ce phénomène.