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La terre qui meurt
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Barnes and Noble
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Current price: $24.35
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LA TERRE QUI MEURT : roman du malaise paysan ? roman de l'échec de l'autorité paternelle ? ou encore celui d'un amour contrarié par le refus de l'étranger ? Tout cela sans doute, mais surtout un livre qui révéla, voici cent ans, et fait voir encore de nos jours cette partie maritime de la Vendée, le Marais, dans tous ses aspects particuliers : closeries secrètes et fermes entourées d'étiers, coutumes des journées laborieuses et des soirées de détente, hommes et femmes, jeunes ou anciens, dans leurs gestes, leurs habits, leur façon de dire. C'est ainsi que peu à peu le lecteur, abordant la ferme de la Fromentière, pénètre dans l'intimité des Lumineau dont le chef de famille, le métayer Toussaint, constate avec détresse qu'aucun de ses enfants ne pourra ou ne voudra lui succéder ; pas même la jeune Roussille, puisqu'elle a " donné son amitié " au valet qui n'est pas d'ici mais un " damnion " (damné) du Bocage. " Voilà tout ce qui me reste "... " C'était le souvenir des autres enfants qui passait, comme la pluie en rafales "... À cette histoire contrastée de violences et de générosité correspondent les paysages du Marais, immuables dans la variété des heures et des saisons, que René Bazin a si bien décrits.
Mauriac parlait de chef-d'oeuvre, Proust rêvait en lisant ses descriptions et Claudel admirait le style de ce Bazin si injustement oublié aujourd'hui, peut-être parce qu'il montrait avec trop de sérieux et d'élévation, de foi et d'émotion les choses de la terre et les choses de l'âme.
"La terre qui meurt"; livre chatoyant et profond comme le terroir, est sans doute un des modèles insurpassables de ces sagas de la condition paysanne plus ou moins authentiques qui nous plaisent tant aujourd'hui. C'est l'histoire, sombre mais sans amertume, d'une famille de métayers dont les joies simples et les peines violentes s'inscrivent dans le grand mouvement de la propriété menacée et de la désertion des campagnes qui étaient le fléau de la France il y a un siècle.
Mais c'est aussi un poème, dit M. Genevoix, "un beau poème d'hier et d'aujourd'hui, actuel comme une Enéide vendéenne, humble, fer-vente, traversée d'ombres et de lumière dans la coulée des siècles où passent, éphémères et sans cesse renaissantes, les générations des vivants".
Mauriac parlait de chef-d'oeuvre, Proust rêvait en lisant ses descriptions et Claudel admirait le style de ce Bazin si injustement oublié aujourd'hui, peut-être parce qu'il montrait avec trop de sérieux et d'élévation, de foi et d'émotion les choses de la terre et les choses de l'âme.
"La terre qui meurt"; livre chatoyant et profond comme le terroir, est sans doute un des modèles insurpassables de ces sagas de la condition paysanne plus ou moins authentiques qui nous plaisent tant aujourd'hui. C'est l'histoire, sombre mais sans amertume, d'une famille de métayers dont les joies simples et les peines violentes s'inscrivent dans le grand mouvement de la propriété menacée et de la désertion des campagnes qui étaient le fléau de la France il y a un siècle.
Mais c'est aussi un poème, dit M. Genevoix, "un beau poème d'hier et d'aujourd'hui, actuel comme une Enéide vendéenne, humble, fer-vente, traversée d'ombres et de lumière dans la coulée des siècles où passent, éphémères et sans cesse renaissantes, les générations des vivants".