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Quel roman que ma vie ! tome 2: Bonaparte en Orient
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Quel roman que ma vie ! tome 2: Bonaparte en Orient
Current price: $11.73
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Quel roman que ma vie ! s'exclamait Napoléon en 1817. Il était alors prisonnier des Anglais à Sainte-Hélène. L'idée a surgi d'un récit uchronique qui pourrait être imaginé à partir de ce roman vécu - réécriture de l'Histoire à partir de la modification d'un événement. Le procédé n'est pas nouveau. Mais il fallait encore choisir à partir de quel moment faire dévier le cours de l'Histoire. Si l'auteur s'appuie sur des faits historiques dans la première partie, sur des projets bien réels mais jamais réalisés dans la seconde... pour la troisième partie, l'imagination a pris le pas sur les possibilités historiques qui seules étaient en germe ! Se trouvent alors mêlés les événements tels qu'ils se sont réellement produits jusqu'en mai 1799 et, à partir de cette date, tels qu'ils auraient pu être - racontés par le biais des Mémoires, évidemment imaginaires, d'un certain Ange Acquaviva, natif de Corse... Fidèle entre les fidèles, admirateur inconditionnel de son Général, Ange collectionna sa vie durant un grand nombre de témoignages qu'il incorpore à ses Mémoires. Peut-on seulement lui reprocher cette fidélité éblouie et indéfectible qui aurait pu se trouver plus mal placée ! L'auteur ne partage pas l'anglophobie d'Ange Acquaviva - enragé qu'il était des coalitions et autres avanies que Napoléon eues à contrer ou subir - et emporté par son amitié farouche pour l'Empereur; elle n'a pas non plus la même détestation de la République ni la même admiration pour l'Ancien Régime. Elle prie en revanche les lecteurs de bien vouloir considérer qu'elle a souhaité présenter un récit où l'imagination l'emporte nécessairement sur la vraisemblance historique. Si elle s'est largement documentée, elle ne prétend être ni savante ni historienne. Le récit courant sur plusieurs années, on n'y trouvera pas que des batailles: l'Histoire et la politique, les traditions et la petite histoire des pays traversés par l'expédition d'Orient s'y trouvent intimement mêlées. L'auteur s'est aussi autorisé des libertés: raconter, c'est aussi inventer et suspendant le vol du temps, le 18 Brumaire devra attendre ! Mais pourquoi un récit uchronique ? Nombreux sont ceux qui ont emprunté une voie offrant de si belles avenues à l'imagination... Stendhal, contemporain de Napoléon, est l'auteur de deux textes, au sujet desquels une universitaire a donné une justification aux libertés de l'écriture: 'Alors que dans la Vie de Napoléon, Stendhal fondait les récits des multiples auteurs qu'il avait lus en une seule coulée narrative, il présente dans les Mémoires le récit des événements selon trois modes distincts, nullement redondants: le point de vue historique surplombant (réécriture des faits) et le récit politique (narration commentée de Stendhal) précèdent le récit militaire de Napoléon, plus anecdotique et plus empirique; on est alors très proche du temps de l'événement. Ces trois registres se nourrissent l'un l'autre: la réécriture dédouble, les parties originales complètent, la citation redouble. Il s'agit pour Stendhal de confronter par la juxtaposition, de faire jaillir la vérité des temps présents par la présence simultanée de ces voix différentes. Sans le savoir l'auteur, rencontrant tardivement le Napoléon de Stendhal dans ses lectures, avait suivi un canevas assez similaire d'imbrication de documents authentiques, venant à l'appui de moments sortis de son imaginaire... En effet, 'si l'imagination s'éveille lorsqu'on évoque une victoire de Napoléon à Waterloo, il ne s'agit là que d'une activité intellectuelle. L'histoire ne se réécrit pas. Seul le romancier d'histoire-fiction est autorisé à aller au bout de la réinvention du passé.'